L’absentéisme est un cas de plus en plus fréquent dans les entreprises. Ayant atteint des proportions énormes cette année (18 %), le temps d’absentéisme est équivalent à 16,6 jours d’absence pour un salarié. Les causes de l’absentéisme sont diverses. Pour pouvoir les réduire au minimum, il faut effectuer un diagnostic et revenir aux sources du problème.

Définition de l’absentéisme selon l’Anact :
L’absentéisme caractérise toute absence qui aurait pu être évitée par une prévention suffisamment précoce des facteurs de dégradations des conditions de travail entendues au sens large (les ambiances physiques mais aussi
l’organisation du travail, la qualité de la relation d’emploi, la conciliation des
temps professionnel et privé, etc.).

Comment calcule-t-on le taux d’absentéisme?
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Dans quelles entreprises?

L’absentéisme (absence pour maladie, accident du travail, accident de trajet, maladie professionnelle… ) est très variable selon les secteurs. Les BTP tirent leur épingle du jeu, avec un taux d’absentéisme de 3,90%, tandis que les services affichent un taux très élevé à 5,65%. La taille des entreprises n’a que très peu d’influence sur la fréquence des absences.

Trouver la source:

Avant de résoudre un problème, il est indispensable de savoir d’où il provient. Faites un diagnostic pour toutes les catégories : par tranche d’âge, par département, par équipes et par catégories professionnelles.

Quels en sont les facteurs?

On distingue 3 catégories de famille à la source de l’absentéisme en entreprise:
– Les caractéristiques du travail
– Le contexte organisationnel
– L’organisation avec la sphère du hors travail

Quelles solutions mettre en place ?

Lorsque l’absentéisme est lié à un problème de santé : Il est nécessaire de prévoir et d’anticiper. Notamment pour ce qui concerne les infections saisonnières ; ainsi certaines entreprises ont ainsi mis en œuvre une politique de financement du vaccin contre la grippe, pour que leurs salariés échappent à ce virus saisonnier. Dans le cas de maladies chroniques ou de pathologies plus lourdes, il faut aider les personnes et dialoguer avec elles : autrement dit, mieux connaître ses salariés. Pour ce qui concerne la gestion du stress professionnel, l’instauration d’un dialogue constructif avec le médecin du travail doit favoriser une meilleure compréhension des pressions éprouvées par les salariés.

Lorsque l’absentéisme est lié à l’environnement professionnel interne à l’entreprise : Il faut travailler à partir d’un axe directeur : débanaliser l’absentéisme. L’amélioration des conditions de travail reste un levier majeur de réduction des absences. Mais n’oublions pas la perspective d’un véritable plan de carrière qui est une source de motivation, tout particulièrement pour ceux qui viennent d’être embauchés. Concernant le « présentéisme » : le salarié est payé en fonction de ses heures de travail effectives. Ainsi les prîmes d’assiduité proposées par certaines sociétés, mais qui n’ont pas fait réellement leurs preuves : elles coûtent cher à l’entreprise et pénalisent les salariés contraints de s’absenter pour des raisons justifiées. L’accompagnement et le suivi des salariés restent donc le choix pédagogique à privilégier. Pour ce qui est de l’absentéisme « de confort », l’entreprise peut aussi avoir recours à une solution de contrôle, comme la contre-visite médicale

Lorsque l’absentéisme est lié à l’environnement familial : Un seul mot d’ordre : déculpabiliser l’absentéisme. Et mettre en place des temps de rencontre et de dialogue pour mieux comprendre les situations individuelles et mieux anticiper les organisations collectives.<
Pour en savoir plus https://www.anact.fr/10-questions-sur-labsenteisme

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