Article écrit par Christelle Lioret
Les proches aidants de personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap peuvent désormais bénéficier d’un dispositif de don de jours de repos non pris par d’autres salariés de leur entreprise.
Ce nouveau dispositif, prévu par la loi n° 2018-84 du 13 février 2018 est calqué sur celui déjà ouvert au bénéfice des parents d’un enfant gravement malade.
Un salarié peut, en accord avec son employeur, renoncer à toute ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d’un collègue qui vient en aide à un proche atteint d’une perte d’autonomie d’une gravité particulière ou présentant un handicap. Ce don est anonyme et gratuit.
Le don doit profiter à un autre salarié de la même entreprise.
Le salarié aidant doit prendre en charge :
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Un conjoint/concubin/partenaire lié par PACS,
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Un ascendant,
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Un descendant,
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Un enfant dont le salarié assume la charge,
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Un collatéral jusqu’au 4ème degré,
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Un ascendant, un descendant ou un collatéral jusqu’au quatrième degré de son conjoint, concubin ou partenaire lié par un PACS,
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Une personne âgée ou handicapée avec laquelle le salarié réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne
Le salarié aidant bénéficie d’une rémunération maintenue pendant sa période d’absence, qui sera assimilée à une période de travail effectif pour la détermination de ses droits. Il conservera le bénéfice de tous les avantages qu’il avait acquis avant son absence
Si vous rencontrez ce genre de difficulté et souhaitez être accompagné, n’hésitez pas à prendre contact avec votre assistante sociale du personnel.